(Donna Haraway: Story Telling For Earthly Survival, Film by Fabrizio Terranova, 2016)
Therefore the structure of these thoughts may not always seemed to follows
a clear structure but this 'chaos' stays controlled by the visual frame of the website.
Graphic design grows as a independent practice, capable to reflection and research within
its congruence between other domains.Design can engage within the historical and conditional
complexity in which we live in.
By finding similarities and disconnections, this work of research ((dis)patching,
highlighting) may leave other information out from their context, and stays a form of
a personal interpretation. To explore the various possibilities of the WORLD WIDE WEB,
one may find their own connections to other worldings - crearing a common cosmos of influences,
an speculative research on the utopian role of archive.
During the month of Augustus 2019, I worked as a student worker at the
Royal Library of Belgium in
the Coin & Medals Reading Room. While having a privileged access firstly
to archival material, I also could experience the archival system from within.
Émetteur: Comité National de Secours et d'Alimentation / Comité local de Bruxelles
Date d'émission: s.d.
Valeur: 25 centimes
Dimensions: 9,3 x 13,5 cm
Matière: Papier
Numéro d'inventaire: B08898
Copyright: Museum NBB
While writing these words during confinement due to the spread of corona virus (April 2020),
these local actions which took place during the war reveal the importance of proximity.
The global economic system reveals its fragility, while a high number of countries rely on
consumption of far-away manufactured products with cheaper workforces. By counting on global
economy, shortages are more likely to appear. In these situations, the value of certain
objects (certain medical equipment like masks and respirators) is priceless. The importance
of local (commercial) exchanges can be symbolized through looking back at the making of
alternative money to continue trade within a shorten economic sphere.
One of the Belgian municipalities had to use playing cards to face the shortage
of money during the war. This last one, to which a simple handwritten value reminds
of the first paper money which ever existed.
The production of money faced earlier in history a failure within its system during
the first colonial expansions. Coinage being expensive to produce and having few means,
money was replaced the first ‘card money’.
TO: Pia Jacques
OBJECT: livres
24 MARCH 2020 18:53
j'ai finalement rassemblé mes idées de livres à te proposer:
- Marguerite Yourcenar Mémoires d'Hadrien
- Camus La Chute
- Camus La Peste
- Mauriac Thérèse Desqueyroux par exemple
- Paul Auster bon auteur, un titre au hasard
- Erik Orsenna Madame Bâ
- Marek Halter
- Tahar Ben Jelloun
- Amos Oz Histoires d'amour et de ténèbres
- Jim Harrison Dalva et autres
- Kundera
- Marie Gevers La grande marée , pour te plonger dans les eaux de chez nous
- Orhan Pamuk D'autres couleurs par ex.
- Yasmina Khadra
- Isabel Allende
- Elie Wiesel auteur juif parle bien de son peuple
C'est un peu fouillis , je te cite les auteurs que j'apprécie,
quand il n'y a pas de titre tu peux taper au hasard sans risque. Si tu es à Rochefort,
la bibliothèque est très bonne.
Archives are already in their conservation distorted. They are selected documents from
the past for the ‘future’, whatever it may be. Through this optic, archives are
then open for new manipulations; The importance of their location, their origin,
their content are important to keep in mind while entering archival research.
At the same time, these must not obstruct possibilities to interpret and to modify
their meaning. Through this process, the archive gets another breath and lives again.
What can the archive that were kept until us today can tell us about everything
that wasn’t conserved? What was lost? How can the concealed layer be visible again:
To work with association, fragmentation (fractures) and deconstruction to critic
and interrogate what history would like us to believe. Where is the lie?
In the filmographic essay
A GRIN WITHOUT A CAT (LE FOND DE L’AIR EST ROUGE (FR))
Chris Marker revisits through archival footage the evolution of the political
problematics across the world during ten years (1967-1977). Using revolt images of
witnesses, Marker creates a reminder of those who thought the powers, who wish that we
had no memory. The film shows the creation of ideologies, their failure and their death.
The mounting of the different films reminds us the construction of remembrance through history.
The errors of the past are better to be forgotten than to become a warning for the future.
He combines different narratives (here four exemplary conflicts: Cuba, Vietnam, Praha and Santiago) with
a cynical and pessimistic gr(a)in in the editing of chocking, empowering or heroic images highlighting the
political contradictions they live in. Flirting with the border of documentary genre to trouble the viewer’s
attention, A GRIN WITHOUT A CAT uncovers the dreams of disappointments, liberty and power.
Through the images of others, Marker gives rise to his story of the oppressed.
These are carefully selected over the idea of
uprising: Being UP; STANDING, RISING as a symbol, as the gesture of the oppression.
Interrogating directly
the repression of images, the film follows the rise and fall of revolutionary utopias.
Gilles Deleuze et Félix Guattari reprennent la parole ensemble pour analyser
1984 à la lumière de 1968.
1917, il y a toujours une part d’événement, irréductible aux déterminismes sociaux,
aux séries causales. Les historiens n’aiment pas bien cet aspect : ils restaurent des
causalités paraprès. Mais l’événement lui-même est en décrochage ou en rupture avec
les causalités : c’est une bifurcation, une déviation par rapport aux lois, un état
instable qui ouvre un nouveau champ de possibles. Prigogine a parlé de ces états où,
même en physique, les petites différences se propagent au lieu de s’annuler, et où des
phénomènes tout à fait indépendants entrent en résonance, en conjonction. En ce sens,
un événement peut être contrarié, réprimé, récupéré, trahi, il n’en comporte pas moins
quelque chose d’indépassable. Ce sont les renégats qui disent : c’est dépassé. Mais
l’événement lui-même a beau être ancien, il ne se laisse pas dépasser : il est ouverture
de possible. Il passe à l’intérieur des individus autant que dans l’épaisseur d’une
société.
Et encore les phénomènes historiques que nous invoquons s’accompagnaient de déterminismes
ou de causalités, même s’ils étaient d’une autre nature. Mai 68 est plutôt de l’ordre
d’un événement pur, libre de toute causalité normale ou normative. Son histoire est une
« succession d’instabilités et de fluctuations amplifiées ». Il y a eu beaucoup
d’agitations, de gesticulations, de paroles, de bêtises,d’illusions en 68, mais ce n’est
pas ce qui compte. Ce qui compte, c’est que ce fut un phénomène de voyance, comme si une
société voyait tout d’un coup ce qu’elle contenait d’intolérable et voyait aussi la possibilité
d’autre chose. C’est un phénomène collectif sous la forme :
« Du possible, sinon j’étouffe ». Le possible ne préexiste pas, il est créé par l’événement.
C’est une question de vie. L’événement crée une nouvelle existence, il produit une
nouvelle subjectivité (nouveaux rapports avec le corps, le temps de la sexualité,
le milieu, la culture, le travail...).
Marginalisé, ou caricaturé...
Quand une mutation sociale apparaît, il ne suffit pas d’en tirer les conséquences ou les
effets suivant des lignes de causalités économiques et politiques.
Il faut que la société soit capable de former des agencements collectifs correspondant à la nouvelle subjectivité,
de telle manière qu’elle veuille la mutation. C’est cela, une véritable « reconversion ».
Le New Deal américain, l’essor japonais furent des exemples très différents de reconversion
subjective, avec toutes sortes d’ambiguïtés et même de structures réactionnaires, mais aussi
avec la part d’initiative et de création qui constituait un nouvel état social capable de
répondre aux exigences de l’événement. En France au contraire, après 68, les pouvoirs n’ont
pas cessé de vivre avec l’idée que « ça se tasserait ». Et en effet, ça s’est tassé, mais
dans des conditions catastrophiques. Mai 68 ne fut pas la conséquence d’une crise ni la réaction
à une crise. C’est plutôt l’inverse. C’est la crise actuelle, ce sont les impasses de
la crise actuelle en France qui découlent directement de l’incapacité de la société française
à assimiler Mai 68. La société française a montré une radicale impuissance à opérer une
reconversion subjective au niveau collectif, telle que l’exigeait 68 : dès lors, comment
pourrait-elle opérer actuellement une reconversion éco- nomique dans des conditions de
« gauche » ? Elle n’a rien su proposer aux gens : ni dans le domaine de l’école, ni dans
celui du travail. Tout ce qui était nouveau a été marginalisé ou caricaturé. On voit
aujourd’hui les gens de Longwy s’accrocher à leur acier, les producteurs laitiers à
leurs vaches, etc. : que feraient-ils d’autre, puisque tout agencement d’une nouvelle
existence, d’une nouvelle sub- jectivité collective a été écrasé d’avance par la réaction
contre 68, à gauche presque autant qu’à droite ? Même les radios libres. Chaque fois le
possible a été refermé.
Les enfants de Mai 68, on les retrouve un peu partout, ils ne le savent pas eux-mêmes,
et chaque pays en produit à sa manière. Leur situation n’est pas brillante. Ce ne sont
pas de jeunes cadres. Ils sont bizarrement indifférents, et pourtant très au courant.
Ils ont cessé d’être exigeants, ou narcissiques, mais savent bien que rien ne répond
actuellement à leur subjectivité, à leur capacité d’énergie. Ils savent même que toutes
les réformes actuelles vont plutôt contre eux. Ils sont décidés à mener leur propre
affaire, autant qu’ils peuvent. Ils maintiennent une ouverture, un possible.
- LES NOUVELLES - 75Mai ’68 n’a pas eu lieu
Leur portrait poétisé, c’est Coppola qui l’a fait dans Rusty James ;
l’acteur Mickey Rourke explique : « C’est un personnage qui est un peu au
bout du rouleau, sur la tranche. Il n’est pas le genre Hell’s Angel. Il a des cellules
grises, en plus il a du bon sens. Un mélange de culture venant de la rue et de l’université.
Et c’est ce mélange qui l’a rendu fou. Il ne voit rien. Il sait qu’il n’y a aucun boulot
pour lui, puisqu’il est plus futé que n’importe quel type prêt à l’engager... »
(Libération, 15 février 1984).
Il n’y a de solution que créatrice
C’est vrai du monde entier. Ce qu’on institutionnalise, dans le chômage, la retraite, l’école,
ce sont les « situations d’abandon » contrôlées, avec les handicapés pour modèle.
Les seules reconversions subjectives actuelles, au niveau collectif, sont celles d’un
capitalisme sauvage à l’américaine, ou bien d’un fondamentalisme musulman comme en Iran,
des religions afro-américaines comme au Brésil : ce sont les figures opposées d’un nouvel
intégrisme (il faudrait y ajouter le néopapisme européen).
L’Europe n’a rien à proposer, et
la France ne semble plus avoir d’autre ambition que de prendre la tête d’une Europe
américanisée et surarmée qui opérerait d’en haut la reconversion économique nécessaire.
Le champ des possibles est pourtant ail- leurs : suivant l’axe Ouest-Est, le pacifisme, en
tant qu’il se propose de désagréger les rapports de conflit, de surarmement, mais aussi de
complicité et de répartition entre les États- Unis et l’URSS. Suivant l’axe Nord-Sud, un
nouvel internationalisme, qui ne se fonde plus seulement sur une alliance avec le Tiers-monde,
mais sur les phénomènes de tiers-mondanisation dans les pays riches eux-mêmes
(par exemple l’évolution des métropoles, la dégradation des centres-villes,
la montée d’un Tiers-monde européen telles que Paul Virilio les analyse). Il n’y a de solution
que créatrice. Ce sont ces reconversions créatrices qui contribueraient à résoudre
la crise actuelle et prendraient la relève d’un Mai 68 généralisé, d’une bifurcation ou
d’une fluctuation amplifiée.
Gilles Deleuze et Félix Guattari
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Where does the archive begins?
The world of archives is since a few years now challenged to a digital crisis.
The access to new media’s evolves so quickly that it becomes a real challenge
for institutions to stay up-to-date on a technological and constitutional level.
The internet has created a totally new input of what we understand by archives
and the relationship between images. Their accessibility and materiality have
to be considered while working into these online materials, being an extra-layer
to the original document. The tension between original and its (digital) copy
on screen must be evocated while collecting virtual images.
What is lost or won when making a copy? In an institutional context, while losing the ‘value’ which undermines the
original, the copy being a digital or physical document (scan, photocopy, picture,
drawing, sketch) allows a new life to the original. The copy leads finally a life
of itself, sometimes to an extent that his relationship to the original is
forgotten or plays the role of the original as this one doesn’t exist no more.
Being Belgian, I do believe that the kern of our identity comes from a certain
absurdity of its own patriotism. I have grown surrounded by the surrealistic
artistic statements, and I here directly think to the influential Magritte
‘La trahison des Images’ or the politic-poetic oeuvre of
Marcel Broodthaers
and this may influence how I relate a certain superstition of to the image.
While thinking on the friction of reality and fiction,
the surrealist movement is certainly a strong artistic statement
within art history on what is actually the connection between art, reproductivity
and reality.
Archival resources by making an online access to their archive are creating
a new space without clear boundaries. Its dimensions are expansive: One has
(nearly) no control on how the image will travel through the virtual space
and where it may land.
The relationship between the camera and the reality exists throughout its
ambiguity. The photographic medium is complex, leading to the fascination
of the visual (which in my belief is expanding as our culture relies strongly
on images and as technology is becoming more and more misleading (if they haven’t
always been – isn’t maybe even its powerfulness lies its polysemy).
THE HAUNTED LAYER
The invisible layer is in fact far from being imperceptible but its subtilty creates
interest: The traces of its existence, its spectral proof lays in the existence of
the archives, opening to (possible and imaginary) worlds. When an important subject
is consciously avoided because a certain reason (controversial, embarrassing, dangerous)
even if its omnipresence is obvious. Here I refer to a larger sense of refusal or
omission, which pushes to ignorance. Influencing our cultural background consciously
and unconsciously: Colonial roots, globalization impact, climate change,
marginalization of minorities, etc.
Even if obvious it is important to highlight how the archive stands on hierarchy and
selection. This paradox grows out of the very beginning of institutional archives, relating
with the enlightenment ideas of the 18th century on civilization and the creation of the myth
of modernity. But how can the archive be sentimentalized as the ‘memory of society’ on such
fragile ground of the imaginary status it reflects?
Time has come to confront the archive with the archivist, time to reverse the gaze.
Acknowledging that the archive is incomplete opens up different narratives to activate a
critical position. The archive becomes then part of a contemporary introspection on the
complexity of realities in which we live in, to take position of the past. Changing the
narrative and empowering counter-archives challenges our present responsibility.
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Archives are confronted to contemporary materialistic and digital issues.
Internet permits a great access to extensive flow of information with an endless expansion.
But the technological issues create selection criteria: Not all material may be coded,
as not all material is archivable. These recording conditions are revealed by different
thinkers, focusing here on interviews of different philosophers of the 20th century.
While getting filmed, I am impressed by some of them are highly conscious of the consequences
of them being filmed creating an afterlife without their physical existence, a sort of spectral
figure; this allow to comment about what they hope will be this afterlife, like
Jean Cocteau
very private interview in his dining room in his villa Santo Sospir in 1962 commenting the society
in which he lives for the moment and moreover addressing himself directly to the camera as
‘the future’.
He speculates on what society the viewer must be living now, and shares his hopes with him and
also his current disappointments. He shares with the viewer of the video that he doesn’t consider
his death separated from his life and even presents the death as liberating.
“Je ne me gêne pas, parce que je ne suis plus la pour recevoir la raclée.”
He may dare to express his opinions (for example on the current French president) in a more
liberated way than if he was still alive to have to undergo with the possible reactions.
He expresses his hopes to a society which could finally understand and read his poetry
(if he is still red by the people watching if he is still watch) seems to be a call to nowhere,
a letter in a bottle and in this case as a sort of time capsule. He knows how subversive
is his use of the camera, when he says that he believes more in myths than history:
“J’ai toujours préféré la mythologie à l’histoire parce que l’histoire est faite de vérités
qui deviennent à la longue des mensonges et que la mythologie est faite de mensonges qui
deviennent à la longue des vérités. Et si j’ai la chance de vivre encore dans vos esprits
c’est sous une forme mythologique.Et je vais vous expliquer pourquoi: Qu’est-ce que c’est
qu’un poète et par poète j’entends aussi bien un peintre un musicien ou un sculpteur ou un
architecte, n’importe qui mais il ne faut jamais confondre ce qui est poétique et ce qui
est la poésie. La poésie est une sorte de mathématique supérieure, de language suprême,
et aussi il ne faut pas oublier qu’elle est presque toujours prophétique. Il y a chez
le poète un prophète.”
He knows that through the use of film and camera, he is embracing the spectral (mythical?) image
of himself, a sort of schizophrenic character telling stories of how he resent of his
impressions. He is not telling the truth, he does not want his work to be seen as
‘what was it like in 1962’ but as a poem to the future. His preference for myths
over history, by their relationship to the truth and to time, is to me very appealing.
Myths are created with fictional characters, unbelievable stories, in a certain fantasy
but their background is based on human truths and values – they refer to a certain
universality of the human nature, to a sort of sincere and profound notion of
shared knowledge. History on the contrary while laying the importance on facts, on reality
and on context disforms and and dissolved through time what may be truth. All in all,
history has lost in focus on what is actually important of the past and creates a border
with what is important: looking forward. While Cocteau’s thoughts may seemed twisted at
first hand, and the idea of speculating on the year 2000 is in fact his poetic act to history.
This frontal camera monologue of Cocteau reminds me of the famous Abécédaire de Gilles Deleuze ,
the unique interview the French philosopher accepted with a television theme,
given by his former student and friend Claire Parnet and produced by Pierre-André Boutang in
1988-89.
The conditions in which Deleuze accepted the interview is that it will only be diffused
after his death. During eight hours, they discuss 25 themes(1) ordered by alphabetical order approaching different ideas and concepts
developed during his philosophical career. The interview was diffused in separated episodes,
but the cuts due to the technical difficulties of the interview reminds the time passing by
and sometimes interrupts Deleuze explications – these aspects reminds the technicality in
which the interview is taking place, even if a little bit as in the monologue of Cocteau
the atmosphere pretends to be private and intimate, like you were sitting in an cozy
armchair with them).
Finally, Claire Parnet convince Deleuze to diffuse the interview
in 1995 even if he is still alive which he accepts but he will commit suicide on the
forth of November after the diffusion of the letter “G”.
channel Arte goes on and today this interview permits a major access to the philosopher’s
work and aura. The fact that he killed himself during the first diffusion adds to the
creation to a form of mythical figure within the interview, which I would like to believe
that Deleuze was aware of. At one point of the interview, he directly questions the viewer
which is watching this after his death, and the context created by the camera and the frame
he is placed in.
“ You have chosen an abecedary; you indicated me the themes, and
now I do not know the exact questions but I have been able to
think about the themes. To answer a question without having
thought a bit about it beforehand is for me something inconceivable.
What saves us, what saves me is the clause. The clause is: all that,
will be used, if usable, only after my death. Then, you understand,
I have already felt myself reduced to the state of pure archive of
Pierre-André Boutang, of a piece of paper, and this cheers me up,
comforts me a lot, almost to the state of pure spirit. I am speaking of,
I mean after my death. (..) So, all suits me, everything is fine.
Let’s start, A, B, C, D, whatever you want. ”
_______________
I may not share the thought that TV isn’t cinema – but it is definitely an another experience
within a domesticity context which must be thought out within this situation. The private
space being brought within the television screen is clearly part of the interviews
led with Cocteau and Deleuze, blurring the boundaries between the screen and the home.
Television has become part of comfort entertainment and of many people’s domestic life
in large parts of the world. This dependency to the moving image and sound conditions
our relationships in our internal as external relationship to others.
Our ‘connectiveness’ beyond screens grows out to a state of dependency.
While we are riving eyes to the ground and to our hands, what is it that we are missing out?
Focus brings out of focus – what stands outside the screen is outside the focus -
a tribute to the blurry.
Nederlands: Afbeelding van de 'Vita alme virginis Liidwine' van Johannes Brugman.
Het boek dateert uit 1498 en is gedrukt door de Schiedamse priester en drukker Otgier
Nachtegaal. Het boek is afkomstig uit de collectie van het Gemeentearchief Schiedam.
Biografienummer in 1001 Vrouwen: 36
Lidewijde (van Schiedam)
SCHIEDAM, Lidwina van, ook bekend als Lidewij (geb. Schiedam 18-3-1380 – gest. Schiedam 14-4-1433),
beschermheilige van zieken en verplegenden. Dochter van Peter Janszoon (gest. 1425) en Pieternel
(gest. 1403). Lidwina van Schiedam bleef ongehuwd.
Rond haar twaalfde wilde haar vader Lidwina uithuwelijken. Haar moeder vond haar te jong en verzette
zich tegen een huwelijk. Lidwina zelf wilde evenmin in het huwelijk treden. Ze smeekte God haar een
ongeneeslijke ziekte te zenden, zodat ze onaantrekkelijk voor de wereld zou worden.
Tijdens een schaatspartij op Maria-Lichtmis (2 februari) 1395 kwam ze ten val. Daarbij brak ze een rib in
haar rechterzij. Enkele dagen later ontstond in diezelfde zij een groot gezwel dat maar niet wilde genezen.
Ze bleef voortdurend ziek, in totaal 38 jaar lang. De eerste jaren scharrelde ze nog een beetje in en rond
haar huis, maar vanaf 1398 lag ze op bed.
Aanvankelijk had Lidwina geen vrede met haar situatie: ze was jaloers op haar vriendinnen die gezellig buiten
konden spelen. De pastoor praatte met haar over de pijnen die Christus had geleden omwille van de zonden van
de mensen. Het overdenken van Christus’ passie gaf Lidwina innerlijke rust en vrede. Ze legde zich neer bij
haar ziekte. Sterker nog, ze wilde lijden om zielen uit het vagevuur te verlossen. Haar enige voedsel was de
Heilige Hostie. Op de derde dag na Pasen 1433 blies Lidwina haar laatste adem uit.
Al in 1434 bouwde het stadsbestuur een kapel boven haar graf. In 1615 werden Lidwina’s relieken overgebracht
naar Brussel. Op 14 juni 1871 werden ze naar haar geboortestad, Schiedam, teruggebracht. In 1890 werd Lidwina door
paus Leo XIII heilig verklaard.